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LA BANDE DESSINéE 

La Révolte des Doux

>Le blog à suivre<

LE PROPOS

Nature humaine, Nature végétale, Nature des choses ?

1947 : Augustin et Encarnacion ont 20 ans, ils incarnent d’éternels opposés. Il est vaniteux, elle est mythique. Il profite, elle offre. Ils se rencontrent dans une guerre où la Nature est l’enjeu. Réunis, ils catalysent une transformation profonde : « La Révolte des Doux », un putsch des « sans-voix » d'une douceur impitoyable. 

Coups d'état, de theâtre, aventure, amours, passions et ambitions donnent le rythme à une fresque moderne.

inspirations et ressources

La lecture de la Divine Comédie de Dante et du "Dialogue entre deux systèmes du Monde" de Galilée, ainsi que son Procès ont étayé -entre autres- ma recherche. 

En tant que géographe culturelle et artiste, je suis à la croisée de mondes  qui semblent s'opposer :  celui des sciences dures et celui des Arts. 

Consciente et témoin de l'anthropocentrisme de "l'égo-système" dominant actuel, face à un système irrationnel, créatif, fort de symboles et de croyances,  j'ai trouvé un moyen créatif  de conjuguer cette vision paradoxale de notre histoire contemporaine. 

Le parcours initiatique que je dessine et raconte est drôle, poétique, autant que cruel. Schématiquement, entre "La Ville" au pouvoir déliquescent et "La Nature" ancestrale, il fait écho à la réalité actuelle.  

L'opposition entre profiteurs et protecteurs, entre un monde - au bénéfice de l'humain- qui court à sa fin et l'émergence de pensées innovantes et créatives, celle des Doux - les sans-voix, les invisibles. L’histoire est réelle, le scénario imaginaire et le médium BD porteur. 

L' univers

Graphique :

Quant au style de dessin: je recherche l'hypothèse paradoxale de calligraphier enluminure traditionnelle parfois ? et purifier le trait en créant une ambiance globale cohérente. La construction de la BD : Nemo est une inspiration.

Synopsis chronologique de l'évolution des ambiances colorées et graphiques on passe du monde minéral moribond à un monde végétal sans pitié de tant de vie.

On ne lui échappe jamais. Son temps est au-delà de notre conscience. Mieux, notre conscience est en-deça de sa fréquence temporelle.  

Pour saisir ce concept artistico-scientifique > voire le temps d'un arbre dans l'article ARBr'a kadARBra

Photo Haker Matthias

 

Prendre son temps miam

Première partie  

•  Deux continents, le vieux et le nouveau monde
  
• 1947 
• Augustin vient du vieux monde en ruines (fin de la seconde guerre mondiale) minéral, moribond, froid
  
• Encarnacion circule entre la jungle et une ville organique Santa Maria (inspirée de Taxco au Mexique) bruyante, enchevêtrée de nature et de vie indigène chaleur

• Point de rencontre des trajectoires d'Augustin et Encanarcion
• Le Lejos de Dios - Pays imaginaire kaleïdoscope d'Amérique latine
•  L'Opéra National dans la capitale Santa Maria- Rouge,velours tentures et décors de carton pâte
  

• Déroulement des premiers actes  
  
• La ville de Santa Maria premier décor des amours naissantes
• Glamour, clinquante, artificielle
• Réceptions officielles, summum de l'artificiel: candélabres de cristaux, argenterie, bijoux, fiacres, médailles
  
• Les bas fonds de la ville 
• La réalité, misère cachée, glauque, obscure sensuelle
• Baroque > apparition de la végétation sauvage et indompté
  

• Montée crescendo des évènements
• Assassinats, injustices
• Sanglant
• Violent
• Mégalomanie d'Augustin
• Destruction
• Mascarade
  
• Climax : La fête des Morts
  
•  L'hymne composé par Augustin à l'Opéra de Santa Maria
  
• Chaos complet farandole et bataille, masques de morts, fantômes
• Irruption, grouillement de la végétation
  
• Chasse à l'homme d'Augustin
• Chute dans les bas fonds 
• Enlèvement dans la jungle 
• Réapparition d'Encarnacion dans un bar où Augustin se réfugie et s'enivre complètement
  
• Les bas fonds, obscurité sensuelle
• Noyade dans l'eau
  
• Apparition du mystère et fin du monde d'Augustin
  

Fin de la première partie.

 

La deuxième partie se déroule dans la jungle sous la houlette de Virgile, des indigènes et d'Encarnacion, Augustin est passé au rouleau compresseur, en quelque sorte... Rien ne lui ait épargné des affres de la réalité du cauchemar. Mais c'est pour la bonne cause. 

 

Allez hop, je vous laisse sur cet apéritif !

C'est au bout des doigts et du crayon, mais il me faut le temps. Quant à la matière graphique, toutes les scènes (75) sont détaillées sous forme de notes visuelles, croquis, photos, extraits de films et dialogues.

"Heureux les doux, car ils auront  la terre en partage "  

Mt 5, 4

" L'homme est la nature qui prend conscience d'elle-même."

Elisée Reclus Géographe  L'Homme et la Terre 1905

 

Parcelles par parcelles, les petits morceaux du puzzle...

Au mois d'avril 2020 était prévu le lancement de la plateforme de financement participatif, emporté par un certain Tsunami appelé
COVID19...

 Qu'à cela ne tienne.

.........

Dans l'affiche de mars 2020, le travail final est "photoshopé", moitié collage virtuel, moitié dessin, avec mes petits crayons de couleur tchèques.

Cet hiver 2021, j'évolue dans mon dessin : à partir de photos, je cherche une autre forme de SUR-Réalisme

Avec l'Atelier de Jérôme je passe à autre chose, plus naïf, laissant visible l'artisanal, plus poétique en fait. Encore en recherche de cohérence, mais sur une base que je prétends être solide. 

 

détail

 

Tout petit lapin de lumière

Cauchemar de Fant'homme

 

Brouillard en ville

Pour La Révolte des Doux photo-NOTES VISUELLES : matières, détails, personnages, essais avant dessin.

           

Story board scène 74

Matière à dessin

Purement imaginaires les déesses protectrices d'Inde antique

Kanshasya

  MAIS !!! Il n'y a pas que cette Révolte des Doux !!

Les petites histoires de  

"J'Nette ze chien "

Technique ...rien à voir. 

Le minimum de traits, un traitement type "ligne claire", qui comme, le disent les grands, demande plus encore de travail préparatoire que tout autre technique. J'approuve. épurer le trait demande, comme en improvisation théâtrale, de savoir tout faire et connaître les arts classiques pour ajuster l'expression, affiner le style.

J'Nette: genre beaucoup moins baroque, mais qui serait porte-parole de pensées naturalistes, politiques sociales engagées. Inspirée par les aventures vécues d'une femelle Jack Russel, que j'ai eue pendant quelques années en forêt de Gratteloup. Dressée  et élevée proche de la nature, elle vit ses premières amours et ses mésaventures plus ou moins scabreuses avec le Renard, le chien du voisin, le crapaud, le bélier... 

Mais surtout, elle est sauvagement réactionnaire. De race issue de la Vieille Angleterre, son esprit étriqué et souvent gendarmesque s'oppose à toute sorte de liberté/déviation/marginalité qu'on (les autres animaux, humains ou autre intrus dans son univers de petite tête) pourrait s'octroyer dans Son Territoire. Cependant ce n'est qu'un chien, ses désirs, sa jeunesse, sa curiosité la mette dans des situations comiques ou désastreuses. On découvre au travers de la vie de bêtes plus ou moins domestiques, une critique sociale locale qui parle de la société française dans ses pires et ses meilleurs moments. Les humains, parcellaires, sont "au-dessus, à côté, en partie" (très petite) maîtres de cette faune, voire la situation dans son ensemble. 

On parle de liberté, de solidarité, de curiosité, de sexe, d'amour, d'économie, de politique, de tolérance et racisme...

Comic strips en bandes dans le style d'une de mes BD favorites : Calvin et Hobbes de l'auteur  Bill Watterson.

 

Les séquences sont montées, les histoires existent et sont VRAIMENT surréalistes !

Surtout que, quelques mois plus tard, apparaît dans la vie de J'Nette le chat Jean-Claude, qui, lui, se prend pour un chien.

Et les poules... à l'aise surtout dans le salon, réfractaire au poulailler, sous la bienveillante surveillance des autres bêtes à poil locales jusqu'à ce que le Maître apparaisse, alors, minorité sans-gêne, elles sont expulsées manu militari par la capo locale : J'Nette en cheffe.

Sans parler du bélier Roméo qui , lui, se prend pour un chat, etc.

 Une faune très inspirante !

   

Entre la pure abstraction et le symbolisme, j'ai vraiment deux types de traits, au moins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tirer du personnage ce qui le fait particulier, ses signes, la courbe qui l'identifie, ici mon ami le peintre Fernando Aléa  avec son petit air de Tati. 

J'ai eu le plaisir de rénover la pancarte de son atelier de Medina de Pomar, sa signature tant physique que graphique...

A SUIVRE...